Un texte sans titre (Unknow document) par Gneu
On nous parle de penurie de travail. Non mais de qui on se fout exactement sinon de nous !
Et de fait, les jeunes n'ont pas de fric, ça c'est une constatation. Faute à qui ?
Ces soixante-huitards qui etaient pour ces idees de gauche, ils ont accede au meilleur apres la revolution:
places de cadres, de chefs, et tous ces postes a fric qu'ils ne veulent plus lacher, vu ce qu'ils leur rapportent.
Rappelons qu'il s'agissait d'etudiants a l'epoque, mais aujourd'hui, ils sont proches de la soixantaine et toujours farouchement agrippes a leur pognon. D'apres eux, et leur discours condescendant: mais vous avez le temps, acquierez de l'experience, vous etes jeunes.
Et acquerir de l'experience ca veut dire trimer pendant dix ans, sachant qu'eux n'en avaient pas vu la nouveauté de leur tache de travail. Qui fait un meme boulot aujourd'hui pendant dix ans pour le smic - peut-etre plus dans le meilleur des cas- dans l'espoir d'une promotion, question ?..
Faudrait etre le dernier des cons pour croire au pere noel. A Marseille les cheminees sont condamnees depuis 1956 donc pas possible de passer, premiere raison. La seconde, comment viendrait-il avec son traineau puisqu'il n'y a pas de neige ? Alors euh...a d'autres!
Mais revenons a nos moutons moins dangereux que le boeuf semble t-il (mais jusqu'a quand) ? On est jeunes alors. Bientot trente ans minot, diplomes jusqu'a la moelle(diplomes a risques) pour une grande partie d'entre nous. Au moins, pendant ce temps d'etudes on leur a foutu la paix pour s'engraisser dans l'insouciance, dynamiques et toujours pas un franc non, un euro en poche.
Merde ! Commence a faire long c't'affaire, mais un CDD renouvelable tous les six mois qu'ils ont bien voulu nous offrir. Et encore il faudrait les remercier de nous faire travailler pour trois francs six sous (ouais mais en euro ça fait combien tout ça ? Ta gueule ! Et les vacances s'il vous plait? Ta gueule !) Pas possible les vacances, faut cotiser pour leur retraite, sachant que la notre reste des plus incertaines.
A ecouter ces dieux qui se sont battus contre le patronat et pour le syndicalisme le boulot arriverait.
Sur ! Mourir au bureau, c'est pas cool surtout pour les autres. Une charge en plus.
Messieurs, ne pensez-vous pas que les jeunes sont dans la meme merde que vous a l'epoque ? (Putain elle tue la question la, non ?) Ah que c'est dur de lacher les privileges.
Vous illustrez bien le capitalisme. Le devoir de l'examplarite ne vous etouffera pas !
Maintenant que vos enfants ne demandent qu'a reprendre les clefs de la machine economique, vous les bridez, nous traitez d'incompetents, d'immatures pour tenir vos postes.
Vous etes meprisants autant que meprisables. Vous savez tres bien de quoi nous sommes capables sans quoi vous ne nous auriez pas embauchés !
Parents indignes, regardez-nous, regardez les épaves dans lesquelles on roule (pour ma part j'encourage les cyclistes), regardez l'appart dans lequel il manque un maximum de confort.
Finalement, on travaille pour payer tout ce qu'il faut payer.
Quelle jeunesse riche ! Le loisir ? Limite avec le smic. Et l'age avance, pour faire des gosses ca commence a faire juste la, non ?
Mais qui veut fonder une famille avec un smicard(e) ou CDDiste? Faudrait se remuer le cul un peu, non? Et maintenant que c'est vous qui etes de l'autre cote de la barriere de la pauvrete vous n'en avez plus rien a foutre.
Une idee de remise en question vous donnerait un autre ulcere. Nous pour les eviter on taquine la cigarette aux mille vertus, et les reprimés, ben c'est nous avec vos tests a la con.
Si la drogue est partie inherente au malaise social, a qui la faute?...
Alors a d'autres votre baratin sur le respect et, soit dit en passant: places aux jeunes.